Paris
Cartel Psychoses en institution, institutions psychotiques
Sihem Keller, Paolo Lollo,André Laviolette, Jean-Christophe Amesto, Jean-Michel Darchy.
Nous avons souvent affaire à des demandes de personnes dites "stabilisées" au point de vue psychiatrique et qui sont acceuilies dans des établissements supposés les aider à "s'inscrire" dans le lien social. Notre constat commun est que l'institution ne règle pas pour elles la question d'exister.
L'insittution leur ocnfère une identité psychiatrique et un statut social particulier même quand elles travaillent. Elles tiennent à l'institution avec souvent un certain attachement. L'institution, en "instituant " la psychose, en posant des disgnostics, créé une identité et un sentiment d'appartenance et fabrique des "réponses institutionnelles" auxquelles elles tiennent. Elles les arriment à un discours.
Le cartel appelle à s'interroger sur le transfert psychotique et sur ce que peut apporter encore, en s'actualisant, le traitement psychanalytique des psychoses (Cf. D'une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose), au sens de l'apport de Lacan, champ de plus en plus balisé par les neurosciences.
Le point de tension chez les personnes "étiquetées" psychotiques, c'est de ne pas rester captives d'un discours institutionnel sur ce qui leur a été nommé comme leur maladie et de revcouvrer un désir de s'extraire de cette "identité psychiatrique" qui les fige. Mettant en jeu leur capacité à soutenir leur désir comme sujet, un travail d'écoute peut alors s'instituer sur ce bord entre institutio/vie privée pour qu'elles s'autorisent à en avoir une...
Cartel autour de la question de la GPA
Cathie Dambel, Christophe Amestoy, Xavier Fourtou, Sihem Keller.